Né sixième d’une famille de sept enfants en 1956, Frédéric Stehr a fréquenté très brièvement la section sérigraphie de l’Ecole professionnelle supérieure des arts graphiques de Paris. Il lui préférera, de loin, les jardins publics pour y crayonner durant des heures et abandonnera aussi les Beaux-Arts au profit de divers petits boulots pour gagner sa vie. C’est lors d’une mission d’intérim à l’école des loisirs, qui deviendra sa maison d’édition, que son envie de dessiner et de raconter en images se confirme : « J’ai appris à raconter des histoires aux côtés d’Arthur Hubschmid et son équipe. », avoue-t-il.
Son premier album, Je n’ai pas faim, paraît en 1983. Depuis il a publié plus de 80 albums entre autres la série des calinours avec Alain Broutin et dernièrement ; Le grand inventaire des petits plaisirs de Luchien.
Stéphane Kiehl est diplômé des Beaux-Arts de Nancy. Il illustre, entre autres, pour la presse (Libération, Télérama, Le Monde) et l’édition jeunesse (Actes Sud junior, La Martinière jeunesse, Grasset, Sarbacane. Il est notamment l’auteur-illustrateur du très remarqué triptyque qui réunit les albums Vert, une histoire dans la jungle, Blanc, une histoire dans la montagne et Rouge, une histoire dans les collines.
Hélène Lenoir, signant « H. Lenoir », née en 1984, habite en plein milieu de la Sologne – une région qu’elle aime mettre en valeur de façon farfelue dans ses romans. Passionnée de lecture et d’écriture depuis toute petite, après un diplôme d’ingénieure agronome et un master en systèmes d’informations géographiques, elle se faufile dans le milieu de l’édition en tant que traductrice, notamment de la série Red Rising de Pierce Brown. En 2020, elle publie son premier roman jeunesse chez les Éditions Sarbacane, Catch, Tournevis et Lutins-Robots. Elle enchaîne l’année suivante sur un roman YA, Félicratie, qu’elle qualifie de « science-fiction pour ceux et celles qui n’aiment pas la science-fiction ».
Né en 1973, Vincent Gravé dessine depuis toujours, et se sépare rarement de son carnet de croquis. Depuis 2003, parallèlement à son métier d’enseignant et de roughman freelance, il a publié une dizaine de bandes dessinées, seul ou en collaboration (avec Éric Liberge, Charlélie Couture, Joseph Incardona, Marcus Malte…), parus chez Carabas, aux Enfants rouges et chez Glénat (Camille Claudel). Il collabore également régulièrement avec Bertrand Boulbar dans le cadre de concerts dessinés.
Bibliothécaire de formation, Antoine Geniaut se consacre désormais à son activité artistique : écriture et musique. En ce qui concerne l’écriture, il a commencé par de la poésie, puis par des textes humoristiques. Depuis plus récemment, il écrit surtout des textes pour la jeunesse, et a publié son premier livre dans ce domaine en avril 2022 chez les éditions L’initiale, dans un style fantaisiste laissant une grande place à l’imagination : Ou bien ?, illustré par Juliette Iturralde.
Architecte diplômé de l’INSA de Strasbourg et de l’ENSTIB d’Épinal, Olivier Dain Belmont s’intéresse particulièrement aux utopies urbaines et à l’architecture éthique et écologique. Auteur d’un essai sur la Permacité aux éditions Cosmografia (Continuer la ville différemment, une proposition illustrée), il a décidé d’adapter ici son propos à la jeunesse. Il vit à Lyon.
Née en 1988, Amandine Thomas part à 23 ans vivre en Australie, diplôme des Arts Déco de Strasbourg en poche. Un an plus tard, elle devient la directrice artistique d’un magazine australien. C’est là qu’elle commence à prendre fait et cause pour l’environnement, aussi bien dans son travail pour la presse que dans ses projets éditoriaux. Après six ans à Melbourne puis deux ans à Bordeaux, elle est repartie vivre en Australie où elle engage toute la fraîcheur de son jeune talent dans une cause dont l’urgence n’est plus à démontrer.
Xavier-Laurent Petit est né en 1956. Après des études de philosophie, il devient instituteur puis directeur d’école, mais reste avant tout un passionné de lecture. Une passion qui le conduit à franchir le pas de l’écriture avec deux romans policiers en 1994 et, à l’école des loisirs en 1996, Colorbelle-ébène qui reçoit le prix Sorcières. Suivent d’autres romans pour la jeunesse, pour la plupart ancrés dans l’actualité. À l’origine de ses récits, il y a ainsi souvent un article de presse qui a retenu son attention. Il nous entraîne aux quatre coins du monde dans des aventures aux intrigues soutenues. Là où les médias se concentrent plus sur les événements, lui s’attache à la personnalité d’adolescents confrontés à des situations complexes : la guerre et l’enrôlement des jeunes dans l’armée (Be safe), la pauvreté et le travail des enfants (Maestro), la question de l’environnement à travers la construction d’un barrage (L’Attrape-rêves), le parcours d’un jeune Rom à Paris (Le Fils de l’Ursari). Passionné de montagne, il n’imagine pas rester plus d’un an sans s’échapper loin et haut.
Clémence Lallemand est illustratrice. Après une hypokhâgne-khâgne, elle poursuivi des études d’art graphiques à l’ESAG Penninghen de 1998 à 2002. Apres avoir obtenu son diplôme, elle se lance dans l’illustration. En 2003, elle créée une ligne d’objets souvenirs pour 22 monuments nationaux (Monum). Début 2004 elle fait son entrée dans l’agence Virginie, et découvre la publicité en travaillant pour La Poste, Orange, Boulanger entre autres… Toujours fidèle à la presse on la retrouve dans TGV magazine et chez Bayard Presse dans Je Bouquine et Muze, dont elle illustre une chronique tous les mois.
« Je suis née en Suisse, très tranquillement, le cordon ombilical autour du cou, les montagnes et les forêts pour marraines. Sinon, il est arrivé un tas de trucs épouvantables et merveilleux dans ma vie, comme dans celle de tout le monde. Et c’est ça que je dessine : du merveilleux et de l’épouvantable. »