« J’veux un crayon pour crayer » étant la première phrase qu’il ait prononcée, on devine que c’est très tôt qu’il s’intéresse au dessin et à la BD. Les effets dévastateurs de Mai 68 se faisant encore sentir une décennie plus tard à sa naissance, ses parents ne l’en dissuadent pas et même pire, le poussent dans cette voie, épaulés en cela par toutes les équipes enseignantes qui l’encadreront. Dés lors son destin est scellé. Portraitisme, peinture et travaux d’illustration pour le moindre auteur qui passe, le conduisent irrémédiablement aux portes des Arts Appliqués de Roubaix condamnant ainsi tout espoir de carrière respectable comme PDG de multinationale ou même éboueur. Aujourd’hui, ne sachant rien faire d’autre, c’est contraint et forcé qu’il poursuit une carrière de dessinateur de BD proposant ses talents à qui veux. Pas fichu de trouver un style bien à lui, il adapte son trait au gré des récits qu’il traite de la BD historique à la SF en passant par l’humouristique.
Laurent ne sera malheureusement pas présent physiquement lors du festival, mais il y présentera une fresque magistrale accompagnée de son hologramme… en carton! Pour les personnes déçues de ne pas pouvoir les rencontrer ce week-end, il leur donne rendez-vous à la librairie BD+ Café le 15 septembre à partir de 15h00 pour une séance de dédicace.
Diplômé de l’Institut St Luc de Bruxelles, Winoc débute dans la BD avec des histoire policières régionales (sur la côte d’Opale et les Flandres françaises). Sa rencontre avec Thomas Mosdi pour la mini-série “Cliff and Co” l’amène à travailler avec les éditions Grand-Angle (Bamboo) chez qui il signe ensuite de nombreux albums dont les très remarqués “Le Postello” (avec Hervé Richez au scénario) et “Grand Café Tortoni” (avec Philippe Charlot).
Adapter des œuvres littéraires est une envie qu’il porte depuis longtemps. Son dernier album est l’adaptation du roman éponyme de Catherine Bardon, “Les Déracinés”, qu’il a réalisé avec l’auteure.
Né en région parisienne en 1985, Zariel dessine depuis l’enfance, en regardant le Club Dorothée et surtout pendant ses cours de Français et d’Anglais, où il y trouvera l’amour des cahiers de croquis, ces premiers manuels scolaires faisant un support parfait pour communiquer.
Plus tard… Après avoir travaillé dans l’édition, Zariel ne quitte pas la région parisienne et installe son atelier à Paris, dans le 20e arrondissement. Il y travaille en tant que graphiste, peintre & illustrateur, c’est un espace réservé où il peut y concevoir sces œuvres plastiques.
Fan de BD, de José Muñoz à Skottie Young, de peinture, de Mucha à Kandinsky et d’Howard Philip Lovecraft, Zariel tente de mélanger le tout pour créer un type d’œuvres personnelles mêlant composition, installation et illustration.
Stéphanie Rubini est illustratrice et dessinatrice de bande-dessinée. Après des études de graphisme à l’école des Beaux arts de Besançon, elle s’installe et travaille à Lille depuis 2009. Elle travaille essentiellement pour l’édition et la presse jeunesse.
Avec Charlotte Bousquet, elle a publié une série de bande-dessinées destinées aux adolescents aux éditions Gulf Stream : “Rouge Tagada”, “Mots Rumeurs”, “Mots cutter”, “Bulles & Blues” et “Invisible”. Elles préparent actuellement un nouveau tome qui sortira en septembre 2021, “Fais pas ta gamine” ! Entretemps, Charlotte et Stéphanie ont de nouveau collaboré sur le roman graphique “Hiver Indien” chez Marabulles.
Stéphanie est aussi la dessinatrice de la série de livres pour tout-petits “Mika et Zouzou”, écrite par Laurence Dudek et publiée chez Hatier jeunesse.
Né dans la ville portuaire de Lorient, Brucero est nourri par sa culture et son environnement, les mythes et légendes de Bretagne qui façonnent son chemin artistique et ses créations. Il utilise uniquement des techniques traditionnelles pour s’exprimer : le dessin et la peinture. Il a choisi le domaine de l’édition, des beaux livres notamment, pour transmettre sa vision poétique de l’imaginaire celtique, féerique et autre. Il arpente les chemins de France et d’ailleurs en véritable pèlerin de l’imaginaire et du merveilleux sur les salons littéraires, salons fantastiques et festival de bande dessinée.
Ses ouvrages sont “Le Livre secret de Merlin”, “A la recherche de la Mandragore”, “Druiz” aux éditions Glénat.
Aseyn est né le 27 mai 1980 à Nîmes et réside actuellement à Nantes. Il passe un bac en Arts Appliqués à l’École Estienne, d’où il sort deux ans plus tard, avec un diplôme d’illustration. Il a ensuite travaillé dans un studio d’animation, une maison d’édition et a été graphiste. Il a publié notamment “Le Palais de Glace” (l’Employé du Moi), “Nungesser” (avec Fred Bernard aux éditions Casterman) et “Bolchoi Arena” (avec Boulet, aux éditions Delcourt). Il a également collaboré à la série “Les Autres Gens” de Thomas Cadène.
Aseyn est également illustrateur pour Libération et Le Monde Diplomatique, entre autres. Il est, par ailleurs, enseignant à L’ESMA à Nantes, en BD et Story-board.
Né un jour de légende : le 26 février 1958, à Bruxelles. Le petit Didier Chrispeels (plus tard, “Crisse”) pousse, dès la sortie du ventre de sa maman, son cri de guerre qui le rendra célèbre : “Je serais Disney ou rien !”. En grandissant, et se rendant compte que son illustre modèle d’outre atlantique restait inaccessible, il se contente de l’option. Jusqu’au jour où il découvre simultanément la BD et le Foot !
Menant de front sesdeux passions et se laissant poursuivre par des études scientifiques, Crisse signe son premier contrat pro’ pour… les éditions Dupuis (les “Ocean’s Kings”) alors qu’il espérait remplacer Rensembrinck à Anderlecht ! Alea jacta est ! La vie a choisi pour lui. Il sera le dessinateur de BD et accessoirement illustrateur pour des pubs, des story-boards, des livres pour enfants. Après les “Ocean’s Kings”, il crée “Nahomi” pour les éditions du Lombard.
Catalogué par ses gentils collègues de dessinateur commercial, il décide, rageur, de faire de la BD intelligente. “Les ombres du passé” et “L’ombre des damnés” s’étant tous deux tellement bien vendus (un exemplaire à sa mère et un de chaque à son petit frère) que notre créateur change radicalement sa façon de dessiner se posant deux questions essentielles :
– “qu’est-ce que je dessine le mieux ? Les Nanas !”
– et “qu’est-ce qui me gonfle le plus ? La doc !”
Il amorce le virage de l’héroïc-fantasy.
Cette fois, bingo ! “L’épée de cristal” cartonne ! 5 tomes. 100.000 exemplaires par titre (enfin, presque)! Depuis la BD occupe l’essentiel de son temps créant au passage “Cosmos Milady”, “Lorette et Harpye”, “Perdita Queen” et enfin “Kookaburra”. “Kookaburra” est sa BD la plus ambitieuse. Une saga où il va enfin pouvoir être en accord avec lui même. Une BD “commerciale” et “intelligente” en même temps. Enfin, là, c’est vous qui jugerez… Sa dernière BD “Atalante”, à nouveau de l’heroïc-fantasy, se vend comme des petits pains. Voilà la BD a gagné un artisan sympa et le football Belge a perdu son plus grand attaquant. Et maintenant, il est trop tard Crisse est devenu un dessinateur de Poids !!!
Stéphane Perger, né le 10 novembre 1975, à Saint-Étienne, est un dessinateur français de bande dessinée. Après des études à Saint-Étienne et Nevers, il rejoint l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. En 1987, l’éditeur de Faille Temporelle le contacte après avoir remarqué son travail dans une exposition jeunes talents au festival de Sierre. Sa première publication parait dans “Faille Temporelle” n° 10, puis l’année suivante, le même festival lui remet le 5e prix du concours jeune talent. En 1999, il remporte l’Alph Art Jeune Talent au festival d’Angoulême, ce qui lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux éditeurs. Il obtient son diplôme la même année tout en continuant de publier dans la revue “Jade” de petites histoires en noir et blanc. [source : EP Éditions]
Au début des années 2000, il dessine le premier cycle de “Sir Arthur Benton” (3 tomes, EP Éditions), sur un scénario de Tarek, puis “Sequana”, (3 tomes, EP Éditions), sur un scénario de Léo Henry.
Ensuite avec Luc Brunschwig, il dessine et met en couleurs les deux tomes de la série “Luminary”, aux éditions Glénat. Avec Kid Toussaint, il conçoit “Brulez Moscou”, puis adapte le roman de Stephan Wul, “Odyssée sous contrôle”, avec le scénariste Dobbs. Il s’illustre également dans les comics US (“Wanda et la Vision”, “Black Widow”, “Avengers Origins”).
Auteur, scénariste, illustrateur et game designer, Fabien Fernandez a plusieurs publications à son actif dont des jeux de rôles (“Project Pelican”, “D-Start”, “Peaky Blinders le jeu de rôle”), ou des escape books tels que “Chi et la chasse au trésor”, “Le mystère du zoo de Paris” (Glénat). Il a aussi publié des romans, dont “Urban Garden” (Glénat), “Undergame” (SNAG), “Detroit” (Gulf Stream éditeur), ou encore “Le fracas du silence” (Scrinéo). Il est par ailleurs scénariste des bandes dessinées “Ayati” illustrées par Sandra Violeau et “Jedda” (Steinkis / Jungle).
Née en 1988, Sandra Violeau a d’abord fait des études de langues avant de prendre son courage à deux mains pour se lancer dans le dessin. Après trois années d’école d’art, elle devient coloriste pour Hachette jeunesse où elle donne ses couleurs à la robe pailleté de la Reine des Neiges et aux sabres-laser des héros de Star Wars.
En 2018, elle publie sa première BD aux éditions Jungle : “Ayati, La Légende des 5 pétales”. Avec le scénariste Fabien Fernandez, elle compose un univers fantastique où Ayati, une jeune indienne au tempérament bien trempé, découvre qu’elle possède des pouvoirs magiques. Guidée par son ami le chinge, elle devra négocier avec les dieux, échapper à des pirates et sauver une princesse en danger.
Elle enchaîne ensuite avec les illustrations de la collection “Cavalière du Roi” aux éditions Rageot. On y suit l’histoire de Ninon, cavalière intrépide qui vit à Versailles et se lie d’amitié avec le fils de Louis XV.
Aujourd’hui, Sandra travaille sur le tome 4 des aventures d’Ayati.